jueves, 24 de septiembre de 2015

LUNDI 21 SEP UNE GRANDE VOIX AFRICAINE S´EST ÉTEINTE

En Septembre un petit pays africain-Burkina Faso- a été nouvelle pour un Coup d´État. Des membres de la garde présidentielle ont fait irruption, mercredi 16 , en plein conseil des ministres, arrêtant le président de transition, le chef du gouvernement ainsi que deux ministres.
Lundi dernier la voix de Victor Démé -burkinabé -s´est éteinte.Son histoire ressemble un peu à un conte de fées.Né en 1962,Victor avait a grandi dans une famille de l’ethnie Marka et avait choisi la musique. Inspiré par sa grand-mère et sa mère, toutes deux griottes, Saïbu «Victor» Démé avait fait ses débuts à Abidjan en Côte d’Ivoire au sein du fameux orchestre Super Mandé, mené par la star Abdoulaye Diabaté.



"Je ne pouvais pas me débarrasser de la musique. Vraiment pas. Et quand j’ai compris qu’en réalité Dieu aime la musique, je me suis dit que ma famille m’avait mis en retard." C’est ainsi que l’artiste expliquait, en 2008, son apparition tardive sur la scène musicale.


À 46 ans, Démé enregistre donc une mosaïque singulière de mélodies folk-blues, de petites romances mandingues intimistes, et d’influence latine, salsa et flamenco. En langage dioula Burkina Mousso est un hommage à toutes les femmes burkinabées « ayant construit ce pays de leurs mains » comme le chante Démé. Ses textes appellent à la solidarité nationale (Peuple burkinabé), prônent la tolérance envers son prochain (Djôn’maya), et tissent des hymnes à la grâce féminine (Sabu). Le menu s’achève sur deux titres de musique traditionnelle mandingue, et ce disque, qui porte son nom, Victor Démé, présente ainsi au public toute la richesse de son répertoire. ).






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